Des détournements, des idioties, de la gribouille, des petits poneys, du rire, du consternant, des pigeons, surtout du consternant en fait, bref que des choses totalement palpitantes...

jeudi 28 août 2014

Wouhou, on déménage les enfants!

Chers amis de moi, lectorat tout palpité, Papa Maman et monsieur le président,

Aujourd'hui est un grand jour. On déménage. Parfaitement. J'ai envie de faire un vrai blog de grande personne, avec un vrai design, et une vraie adresse web.

Du coup j'ai œuvré diaboliquement pendant les vacances pour ce faire, et j'ai tout transféré sur un vrai site à moi. Rassurez-vous, vous y retrouverez tout le contenu qu'il y avait ici (ça m'a pris quelques heures et beaucoup de jurons mais tout a été transféré, sans aucune perte humaine et aucun animal n'a été maltraité pendant l'opération).

Donc, on clique, on se lance, on part vers l'infini et l'au-delà, à partir de maintenant ça se passera par ici :

 http://oeuvrespalpitantes.fr 

 


Et hop, hop, d'un pas tressautant et plein d'allégresse, courez vite sur le nouveau blog, je vous y attends avec des banderoles et des fleurs et des vivats!

jeudi 12 juin 2014

On touche le fond...

Suite au message précédent, vous aurez sûrement compris qu'on est un tantinet occupés à mon travail, comme qui dirait. (Hahaha, mais lundi c'est loiiiiiin, on a largement le temps)(voir ma théorie sur l'espace temps alternatif des clients)

Tout le monde court partout, c'est la panique de tous les côtés, le téléphone sonne non stop, rien n'est prêt, s'il y avait plus de gens et plus de portes dans l'agence, on pourrait mettre la musique de Benny Hill et filmer sans avoir besoin d'accélérer l'image.

D'un calme olympien, le front ferme face à l'adversité, je gère la situation avec une sérénité qui m'étonne moi-même. Je décroche le téléphone pour la 2844ème fois en répondant sur un ton professionnel que je gère et que je m'occupe de cette 2844ème urgence urgentissime, pas de soucis du tout, je m'occupe de ça pour vous.


(gif avec dédicace spéciale à mon copain Mathieu qui me l'an envoyé au moment même où je pensais le poster)

....


Jusqu'au moment où ma collège du standard a appelé pour dire : "Tu vas rire, je ne sais pas si tu as remarqué mais on n'a plus de mails ni d'internet, là. J'ai contacté le fournisseur ils essaient de réparer mais ils savent pas quand."




mardi 10 juin 2014

Bienvenue dans la maison des fous

Chers petits chéris d'amour à la crème tout croquignolets,

(oui bah je suis à deux doigts de la dépression donc j'ai besoin d'affection, je vous zute), j'ai pas trop le temps en ce moment mais je le prends quand même pour lâcher du leste, parce que mieux vaut en rire qu'en pleurer.

En ce moment, à mon agence, on prépare pour nos clients l'évènement du siècle, ou plutôt de l'année parce que tous les ans y a un trèèèèès gros salon de tout le secteur, et où ils vont tous en même temps, évidemment, et même si on a relancé 1847 fois pendant 6 mois à l'avance, tout se fait bien entendu à la dernière minute sinon c'est moins drôle.

Il y a encore 15 jours, j'étais en stress total, j'avais envie d'égorger des gens avec les fourchettes en kit de mes salade Sodebo et de brûler des chatons persans.
A chaque fois que j'ouvrais un mail (374 fois par jour) ou que le téléphone sonnait (toutes les 4 minutes en moyenne), ça donnait à peu près ça :



Inutile de vous dire que mes collègues ont pris leur part de ma joie et mon enthousiasme. Je vous jure, j'ai dit tellement de gros mots en laps de temps si concentré que j'aurais fait rougir un régiment de légionnaires comme des premières communiantes tombant par erreur sur un congrès de strip-teaseuses. (Maman, tu n'as rien lu, c'est une erreur spatio-temporelle et je n'ai jamais dit un gros mot de ma vie comme chacun sait).

Là j'en suis à 15 à 16h de boulot par jour, et on est passé à la phase où, à chaque fois que j'ouvre un mail, ça donne plutôt à peu près ça :


D'ailleurs, tout à l'heure, le standiste a envoyé un mail collectif à tous les impétrants (le client, l'imprimeur, nous) pour dire qu'il attendait IMPERATIVEMENT les fichiers pour ce soir, ou alors demain midi dernier délai, et que sinon il répondait plus de rien. Et là mon boss et moi on s'est regardés, on a re-regardé l'écran, on s'est re-regardés, et on a fait ça : 



Voui. Bon. C'est pas très gentil pour lui, je sais.

Bref du coup j'ai observé un phénomène intéressant. Passé le pic intense de stress (je me croyais plus de sang-froid que ça, même si je me dis que finalement je n'ai bouffé personne et je n'ai même pas pleuré, je suis une grande fille), maintenant ça devient totalement dégressif alors que l'échéance se rapproche et que la quantité de choses pas prêtes est juste délirante.

A l'heure actuelle, tout doit être prêt lundi, et je pense que mes clients croient à marraine-la-bonne-fée  pour faire un miracle. Voilà voilà, j'ai plus qu'à agiter ma baguette magique et...





... Oups.

mercredi 2 avril 2014

En ce moment, ma vie au bureau...

Désolée, en ce moment je ne poste pas beaucoup. J'ai des excuses. Enfin des explications. Pour faire cours, en ce moment dans mon agence on fonctionne suivant cette célèbre citation (illustrée par mes réactions au fur et à mesure que les clients nous rendent de plus en plus fous):

"L'indispensable est fait"


"L'impossible est en cours"


"Pour les miracles il faudra un délai."


(et du café, il faut surtout beaucoup de café).


Donc voilà voilà. J'espère que vous profitez bien de l'arrivée du printemps dans la joie et la bonne humeur. J'y retourne. Dans la joie et la bonne humeur aussi (je vais tuer quelqu'un)(mais le tuer dans la joie et la bonne humeur). 




lundi 3 mars 2014

Les hommes, ça comprend rien à la mode féminine.



Oui il y a des mystères insondables pour la gent masculine dans le dressing des femmes. Il ne faut pas généraliser, bien entendu. Néanmoins, vous auriez vu la tête de mon coloc le jour où ma mère lui a expliqué qu'il y avait plein de nuances que les garçons ne captaient pas, par exemple la différente entre le bleu canard, le bleu turquoise, et encore dans le turquoise il y a du turquoise clair et du turquoise foncé. Et puis forcément comme une femme élégante doit savoir s'adapter à toute situation, dans une couleur il lui faut les chaussures plates pour marcher, les moitiés-hautes pour être élégantes mais trottiner avec, et les très hautes très élégantes mais avec lesquelles tu ne marches pas plus loin que du canapé à la table du dîner et inversement. D'où la nécessité d'avoir moultes paires de chaussures parce que forcément assortir les couleurs et les circonstances demande le matériel adéquat. Et je ne vous parle pas des étoles ou des gants à harmoniser avec le reste, bien entendu.

J'ai vu passer une lueur abyssale d'incompréhension dans le regard de mon coloc, qui faisait à peu près cette tête-là :



Après il a dit que définitivement il comprenait pas les filles parce que pour lui c'était des chaussures bleues après tout. (alors que pas du tout, mais absolument pas voyons!!!)


jeudi 20 février 2014

On n'a plus qu'à tous se coucher et attendre la mort.



C'est même pas une blague. Cette perspective me colle des sueurs froides. Je vous laisse aller consulter ci-dessous l'article incriminé :
"Le Figaro : Une pénurie de chocolat dans le monde se profile"

Quand j'ai lu ça j'ai eu un peu le menton qui tremblote et les yeux mouillés, parce que franchement, sans chocolat, entre ma maladresse et mes clients farceurs, il ne me restera plus qu'à me rouler en boule dans un coin pour sangloter toute la journée.

Ou alors il faudrait trouver quelque chose qui remplace le chocolat. Lectorat palpitant, as-tu des suggestions? Devant cette perspective d'une indicible tristesse, je n'ai plus aucune inspiration. Par quoi remplacer le chocolat, à votre avis?

mercredi 19 février 2014

Un jour, j'aurais un cerveau.

Ô mes lecteurs tout palpités,

Aujourd'hui je viens m'auto-flageller en public parce que c'est tellement pas possible d'être idiote à ce point qu'il vaut mieux en rire qu'en pleurer. Là pour tout vous dire, je suis en train de chercher une corde et un arbre pour me pendre tant ma propre sottise me désespère.

Je suis distraite.

Je l'ai toujours été. Je suis sans arrêt en train de rêvasser à un truc ou un autre, de penser à autre chose. Que voulez-vous, ma vie dans ma tête est vachement plus intéressante que le monde qui m'entoure, il faut croire. En même temps entre "Mesdames, messieurs, suite à des difficultés de circulation dans Paris votre RER affiche un retard de..." et "N'empêche que bon, si les vaches pouvaient être zombifiées, combien de temps la biomasse bovine mettrait-elle à éliminer l'humanité?"

Du coup, mon sens pratique dans l'existence est aussi développé que celui d'un bigorneau (c'était bien la peine de se moque des bernards l'hermite, tiens). J'oublie la moitié des choses qu'on me dit, du coup je note tout pour ne pas oublier ce que je dois faire, ce qui ne m'empêche pas de perdre le papier où j'ai tout noté, bien entendu.

Il est convenu avec tous mes amis que si on part quelque part ou si on fait quelque chose, j'ai interdiction totale et absolue de toucher aux réservations, billets, ou quoi que ce soit dans ce goût-là. Certains profèrent encore des insanités en pensant à nos vacances précédentes. Je pense même que j'ai un grigri vaudou aux basques : même quand ça n'est PAS MOI qui fais la réservation, il suffit que je sois dans la pièce au moment où un tiers clique sur le bouton "Réserver" pour que ça merdoie à un moment où un autre.

Donc bon, je le sais. Je vis avec, c'est pas facile, je songe à créer une association des Grands Distraits Anonymes.
"Bonjour, je m'appelle Appolonie.
- Bonjouuuur Appolonie! (tous en choeur)
- Voilà, je suis une grande distraite. C'est très difficile, mais c'est aussi grâce à vous tous que je tiens le coup, sans ces réunions de soutien je serai perdue... Et je n'ai pas commis de grosse bévue depuis... depuis... ha bah zut j'ai perdu le petit papier sur lequel j'avais noté les jours..."
*silence consterné dans la salle*


Là je viens d'atteindre un sommet dans la connerie absolue (oui je sais ma mère m'a pas élevée comme ça mais là ça mérite un mot grossier à ce stade).


Oui mais bon j'ai établi un nouveau record de stupidité, ça compense ou pas? 
Le mois dernier j'ai acheté une prestation à 300 euros, qu'on m'a proposé de payer en plusieurs fois. Je fais donc 3 chèques, bien arrangée par cette aimable proposition. Or, quelle ne fut pas ma surprise de voir que dès le premier mois, 300 euros de chèque sont encaissés d'un coup. Ca m'a agacée, j'ai insulté le prestataire dans ma barbe, et puis là dessus j'ai eu d'autres chats à fouetter, de toute façon au moins c'était réglé, j'avais un peu de sous devant moi donc ça n'allait pas m'empêcher de manger à la fin du mois.

Il y a deux jours je constate qu'on vient à nouveau d'encaisser 300euros en chèque. Cris, panique, hurlements, insultes redoublées à l'encontre du prestataire, appel larmoyant à la banque où je déchire ma tunique et me couvre la tête de cendres en signe de désespoir total, parce que bon c'est pas tout ça mais ça commence à faire une somme là. Le gentil monsieur de la banque me conseille de téléphoner  directement au prestataire avant d'appeler Interpol. J'appelle donc, fulminante et tremblante à la fois, et je tombe sur une charmante dame qui part vérifier de ce pas mon dossier....


... Devinez qui a fait 3 chèques de 300 euros ?

"Non mais là, désolés, on va devoir vous exclure du groupe des Grands Distraits Anonymes, ça n'est plus du soutien moral ça devient carrément du contre-exemple pour tout le monde.... "


Comme je disais au début de cet article, je vais aller chercher une corde et un arbre. Enfin si je n'oublie pas en route ce que j'étais partie faire.

Je pense que ce serait dans l'ordre naturel des choses que ma bêtise et moi-même disparaissions, suivant le bon vieux principe du darwinisme.